Espionné par un détective privé

Notre client a été victime d’un accident de la circulation.
Violemment percuté par un automobiliste, il dut le rattraper alors qu’il tentait de fuir.
Outre ses séquelles physiques – entrainant une incapacité totale de travail initiale (ITT) de 20 jours – le
retentissement psychologique aggrava ses préjudices.


Face à ses souffrances psychiques inhabituelles, le cabinet obtint du juge une expertise médicale complétée par l’avis d‘un expert psychiatre qui confirma qu’un syndrome post-traumatique (SPT) avait un retentissement grave dans la vie de la victime.


Notre client, déjà affaibli par cet accident, dû faire face à un assureur d’une outrageante mauvaise foi puisqu’il l’accusait de simuler ses troubles.
L’assureur alla jusqu’à le faire suivre secrètement par un détective privé pendant plusieurs mois.
Il s’est avéré que ce détective le filmait à sa sortie du domicile, lorsqu’il faisait ses courses, lorsqu’il se
rendait à ses rendez-vous médicaux.
Le rapport du détective privé et ses extraits de vidéos furent dévoilés par l’assureur au cours du procès final.


L’assureur – au prétexte de ce rapport– réitérait ses accusations et demandait une nouvelle expertise.
Nous avons donc dénoncé devant le juge cette méthode déloyale en rappelant le sérieux de l’expertise.
Le juge écarta cette enquête et refusa la contre-expertise en rappelant la qualité du rapport élaboré en
respectant les droits de la défense.
L’indemnisation finale a dépassé 700.000 € – dont 220.000 € au titre des pénalités que nous réclamions en complément de la réparation des séquelles – alors que l’adversaire proposait subsidiairement 82.000 €.
Ce dossier démontre l’avantage du recours à un avocat ayant le titre de spécialiste en réparation du préjudice corporel.